La CNV
"Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs."
– Marshall B.Rosenberg –
Marshall B.Rosenberg
(1934-2015)
Marshall B. Rosenberg est né à Canton le 6 octobre 1934, dans l’Ohio, et a fait l’expérience dans sa jeunesse de tensions raciales et de violences dans la rue.
Il a mis au point le processus de Communication NonViolente (CNV) dans les années 1960. Il a travaillé notamment avec Carl Rogers et est devenu docteur en psychologie clinique ce qui ne l’a pas empêché de se pencher également vers la sociologie.
Il a trouvé tant de bénéfices pour ses patients avec ce processus CNV° qu’il a eu à cœur de permettre au plus grand nombre d’en faire l’expérience pour œuvrer pour la paix y compris en Europe.
C’est ainsi qu’il a voyagé à travers 60 pays dans le monde, y compris dans des terrains de guerre. (Rwanda, Bosnie, Jordanie….)
Il a écrit de nombreux livres et de nombreuses vidéos de ses conférences ont été enregistrées et traduites en Français.
Il est décédé le 7 février 2015.
Pour ma part, j’ai beaucoup de joie à reprendre son premier livre « Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs » : c’est pour moi une belle source d’inspiration.
Celles et ceux qui ont connu Marshall B. Rosenberg
JE N’AI PAS EU LA CHANCE DE LE
RENCONTRER PERSONNELLEMENT
Les stages que j’ai suivis avant le parcours de certification et durant le parcours étaient animés par des formatrices et formateurs qui l’ont connu.
Je citerai Charlotte Duprez qui a rédigé ma lettre de recommandation sur le parcours, Michelle Guez qui m’a fait l’honneur d’être ma référente et Anne Bourrit qui m’inspire tout particulièrement par son incarnation du processus CNV.
J’ai une immense reconnaissance:
– Envers Marshall B. Rosenberg pour son oeuvre qui me rend vraiment la vie plus belle tous les jours
– Envers tous les formateurs et formatrices dont j’ai suivi les ateliers pour leur partage de sens, de compréhension du processus CNV.
Celles et ceux qui ont connu celles et ceux qui ont connu Marshall Rosenberg
(!!!)
A mon tour, c’est une grande joie, lors des stages que j’anime et lors des accompagnements individuels que je donne, de partager ma compréhension du processus CNV et de sa philosophie.
Pour illustrer ce propos, voici le poème de Dawna Markova que j’ai entendu pour la première fois lu par Anne Bourrit, traduit en français, lors d’un stage du parcours de certification.
Je ne mourrai pas après une vie non vécue.
Je ne vivrai pas dans la peur
De tomber ou de prendre feu.
Je fais le choix d’habiter mes journées,
De permettre à ce que je vis de m’ouvrir,
De me rendre moins peureuse,
Plus accessible,
D’assouplir mon cœur
Jusqu’à ce qu’il devienne une aile,
Une torche, une promesse.
Je choisis de prendre le risque de ma signifiance,
De vivre de telle manière que
Ce qui m’arrivera sous forme de graine
Parvienne au suivant sous forme de fleur
Et que ce qui m’est venu sous forme de fleur
Poursuive sa route en tant que fruit.
Si la CNV peut paraître simple, elle requiert de la pratique pour devenir fluide. A ce propos, Michelle Guez, formatrice certifiée parle d’une fluidité qui s’acquiert avec la pratique.
Pour elle, les étapes sont les mêmes que pour l’apprentissage d’une langue ou passe :
1. Du savoir (compréhension)
2. Au savoir-faire (après quelques temps de pratique)
3. Puis au savoir être (cela devient plus fluide).
Pourquoi une Girafe?
Marshall B. Rosenberg a choisi la girafe pour symboliser en s’amusant le langage du cœur qu’est la CNV.
Avec un cœur de 9kg, la girafe est en effet le mammifère terrestre qui a le plus gros cœur.